Béton, inox, fil de fer, tissue, attache câble
En Indonésie, mes nourrices m’ont enseigné à écouter le bruit de la Terre.
Des arbres, du vent, des rizières et des cailloux.
Tout ce qui était désigné comme un son confus, peu audible.
Aujourd’hui, le bruit du monde est submergé par les moteurs, la musique, les discours des politiciens, les sirènes, le clavier des ordinateurs, les pas ou le murmure du béton.
Les débits de paroles destinés à ensorceler et posséder le monde.
Souffler et écouter aiguisent favorablement nos capacités à entendre les appels au secours du monde.