Adada, St-Denis – du 10 au 27 septembre 2008
L’exposition de Saraswati Gramich et de Marc Guillermin propose un réseau où règnent un certain ordre et un désordre certain. Formation, déformation, détermination, partage, transformation, destruction.
Il est question de création, d’imparfait, d’inachevé, de notre lien au beau, de domination, de résistance. Des combinaisons, des fragments incertains, d’un souvenir flou, lointain et étrangement net, résultat d’une réminiscence ou inventés.
Certaines pièces n’ont pas de fin car elles n’ont pas de début. Le passage d’un état à un autre a généré une énergie. Un processus a eu lieu.
Elles parlent de croissance. D’où et vers où ? Dans quel but, quelle limite, quelle expansion possible ? Pour dire quoi? Doit-on limiter cette croissance, l’encourager, la contrarier, la contrôler, la domestiquer ? Liberté ou emprisonnement ? Il est question de séduction, séduire pour survivre, surprendre, susciter le désir. Inventer pour ne pas disparaitre ou inventer pour faire disparaitre les autres. Une vaccination contre l’agressivité du monde extérieur.